Il faut que je te parle de l’autoédition et de ta librairie. Parce que les deux ne sont pas incompatibles suivant certaines modalités.
Déjà, l’autoédition c’est décider de publier soi-même son bouquin. Pourquoi ?Parce que les maisons d’édition sont saturées de manuscrits à lire et que tu n’as pas envie d’attendre la Saint Glinglin avant que ton bouquin soit lu. Parce qu’à la Saint Glinglin tu seras peut-être mort.
J’ai choisi la voie de l’auto édition en parallèle à la recherche d’une maison d’édition. En effet il était important pour moi de voir la concrétisation de mon travail par l’élaboration de l’objet livre.
J’ai beaucoup aimé cet apprentissage. C’était passionnant. Et cela m’a permis de poursuivre ma passion pour l’écriture. Cependant être un auteur autoédité n’est pas un objectif à long terme pour moi. Ce que je veux c’est écrire.
Or l’édition est un métier, compétences et expérience sont indispensables. En auto édition, je suis seule et cela est chronophage bien que stimulant et galvanisant. J’ai besoin de mon temps pour écrire, lire, faire des recherches, méditer, m’isoler, rêver et laisser venir à moi les matériaux…
Ceci dit, en attendant de pouvoir travailler en collaboration avec une maison d’édition, je poursuis mon chemin… C’est pourquoi tu peux commander mes romans chez ton libraire. Je t’explique:
On parle de comment faire pour se procurer un bouquin auto-édité ?
La plupart du temps_ ça concerne mon lectorat, des lecteurs peu attirés par la vente en ligne_ on me demande où se procurer mon bouquin. Hé bien j’ai une bonne nouvelle : tu n’es absolument pas obligé de l’acheter via le net et encore moins via Amazon si ça te hérisse le poil ou si tu n’es pas à l’aise avec les achats en ligne. Je t’explique :
Tu peux tout à fait faire la démarche suivante ( j’adorerais que tu le fasses, vraiment!) :
1. Tu vas chez ton libraire préféré ( ça marche également pour les grandes enseignes comme Cultura, La Fnac…)
2. Tu lui demandes de commander mon bouquin.
3. Et voilà ! C’est tout ! Sache que le livre est référencé sur Dilicom, la base de données des libraires de France et que c’est la SODIS , le distributeur qui travaille avec Gallimard par exemple, qui livrera le roman. Je te mets la fiche explicative de BoD à destination de ton libraire (mais il n’en a pas besoin car il a l’habitude) , la procédure est simple.
Pour moi ça a un sacré avantage : grâce à ta démarche ton libraire va apprendre non seulement mon existence mais aussi que je suis susceptible de plaire à un lectorat. Donc, potentiellement, il pourra ensuite, s’il le souhaite, commander mes livres et les mettre dans sa librairie directement.
De plus l’autoédition fonctionne suivant le modèle d’impression à la commande. Tu commandes ton livre, il est aussitôt imprimé et envoyé. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de stock, donc pas de destruction massive de livres.
En effet, traditionnellement les invendus sont renvoyés au bout d’un moment par les libraires. C’est le droit de retour. Ils sont remboursés mais les livres vont au pilon : ils sont détruits ! C’est pourquoi prendre le temps de commander un livre est intéressant pour les personnes sensibles à l’aspect environnemental…
Voilà, tu sais tout ou presque.
Tu l’auras compris, j’aime les libraires et les librairies. Ce sont des endroits magiques. Avec ton aide, ton engagement, il sera possible pour moi d’apparaître dans ces lieux pleins de promesses… N’hésite pas à commenter ou à poser des questions. Je ne sais pas tout mais j’apprends et je suis passionnée par ce que je découvre.
Le monde du livre est extraordinaire.
Bises, I LOVE U.
PAULINE ALBERT 